Divorcée, la quarantaine, mère d’une adolescente, Sarah entame une nouvelle carrière d’éducatrice spécialisée dans un foyer pour garçons.
Dans cet établissement où cohabitent des sans-papiers, des travailleurs sociaux, des jeunes carencés en proie à la colère et à la névrose, Sarah prend conscience du poids de l’exil, du deuil et du manque.
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Il est très rare que je relise un roman et pourtant celui-ci est une relecture que j’avais eu l’occasion de découvrir et d’apprécier en auto-édition avant qu’il ne soit édité chez les Editions du 38.
Ayant lu qu’il y avait eu beaucoup de modifications et un énorme travail refait dessus, j’ai eu envie de me laisser tenter à nouveau, d’autant plus qu’à ma première lecture il avait été un coup de cœur.
Finalement, je suis ravie de cette relecture, parce que je l’ai encore plus appréciée qu’à ma première découverte, mais en effet, on sent que l’auteure a fait un travail encore plus beau sur cette nouvelle édition.
J’avais déjà été touchée par l’univers de ce roman à ma première lecture, mais je l’ai été encore plus à ma relecture.
Je n’ai jamais connu personnellement l’univers des foyers, mais mon chéri ayant vécu en foyer et mon fils ayant un de ses copains de classe qui y vit, j’en entends énormément parler. C’est d’ailleurs, ce qui m’avait attirée par ce titre la première fois que je l’ai lu.
Dès les premières pages, je me suis laissé entrainer par l’histoire et par la plume de l’auteure qui nous fait passer par un tas d’émotions. D’ailleurs, mon ressenti des émotions a été bien plus fort encore à la lecture.
On sourit, on s’inquiète pour ces enfants, on suit leur évolution et on est happé par leur vécu. Julie Lamiré nous décrit leur existence avec beaucoup de justesse et sans jamais porter le moindre jugement.
Ils sont tous très touchants et très attachants et leurs différences font la force de roman, mais j’ai eu un petit faible pour Ibrahima et sa capacité à se battre pour s’adapter.
Notre narratrice Emma est, elle aussi, très intéressante et j’ai beaucoup apprécié suivre l’histoire de son point de vue.
On arrive à la fin de ce roman, le cœur retourné et rempli d’espoir et on se met à espérer une suite pour continuer à suivre les divers protagonistes.
Bref, si vous aimez les condensés d’émotions et les personnages attachants, n’hésitez pas à découvrir ce magnifique premier roman.
Née à Suresnes en 1979, Julie Lamiré est formatrice, slameuse et parolière. Elle a notamment travaillé avec Tefa, Anggun, Nicolas Séguy et Emilie Simon.
En 2015, elle collabore avec Stock pour le récit d’Osman Elkharraz (L’Esquive) et Raymond Dikoumé, Confessions d’un acteur déchu.
Elle écrit pour les artistes SO et Sol (The Voice), produits par Sulee B Wax (NTM, Wallen, Abd Al Malik). Elle prête aussi sa plume à Lokua Kanza, une figure de la chanson africaine et multiculturelle.
En 2016, elle publie son premier roman, Un foyer, aux Éditions du 38. Son style, résolument urbain, moderne et éclectique, exsude le chagrin, la rédemption et la tendresse. Une voix qui parle au nom de tous.
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Ce livre me tente énormément… je le note sans hésiter!
bisous
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[…] Isabelle, du blog L’antre du bonheur, nous parle quand à elle du livre Un foyer de Julie Lamiré. Je dois vous avouer que ce livre me tente énormément, le thème qu’il aborde, à savoir le poids de l’exil, le deuil, le manque, bref, un mélange d’émotionnel additionné à un milieu social plus difficile… « On arrive à la fin de ce roman, le cœur retourné et rempli d’espoir et on se met à espérer une suite pour continuer à suivre les divers protagonistes. » Lire sa chronique […]
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